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Voilà cher lecteur, que m’incombe la lourde tâche de « résumer » ce sommet. Et me voilà bien embêté ! Le sujet du sommet qui ne dura que quelques jours (7 pour être précis !) est bien vaste. Si bien que votre serviteur ne sait pas par quelles portes entrer ? Par quels bouts commencer? par quels biais ouvrir le champ de la narration ? Car c’est avant tout une narration. Une aventure, un machin construit ensemble qui au final, donne un certain résultat.
En l’occurrence, pour ce qui nous intéresse, tiens-toi bien lecteur, nous étions…(pas nombreux mais animés (ce qui parfois suffit !))…Une douzaine de Pios (diminutif de Pionnières et Pionniers), 2 nouveaux chefs cheftaines, un chef expérimenté et moi faisant office depuis quelques mois du « second chef », nous y reviendrons, lecteur, et crois moi, c’est éclairant !
Bref ! Une poignée, disais-je, pour partir du point zéro-niveau de la mer pour arriver au point le plus haut de l’ile et de l’Océan Indien, le sommet du Piton des neiges.
Dans les cercles très fermés des connaisseurs, ce trajet porte le nom (qui en jette) de « 0-3000 ». Tu as fait un 0-3000 ? (En mettant dans sa voix toute l’admiration possible pour cet athlète ici présent !) OOOUAWH ! (Toujours avec cette même intonation de voix, je compte sur toi, lecteur !).
Objectif tout de fierté, épreuve humaine cela dit certaine, nos Pios, cerise sur le gâteau patate (met local de la Réunion), effectueront la plupart du trajet en toute autonomie (les inscrivant de fait dans une démarche pédagogique dont les EDLN fournissent la trame). Très rapidement en début de saison, nous avons portés la réalisation d’un sommet pour les Pionniers (en entier pour une fois ! La seule ! Reste attentif lecteur). Dans un échange continue, une communication claire et une participation de tous, dans un « esprit démocratique », nous avons choisi un thème (notre sommet), et construit progressivement un rétro-planning pour y parvenir.
« FAIRE LE 0-3000 EN AUTONOMIE ».
Temps de réflexion, temps d’action, entrainements, « comment remplit-on son sac de randonnée ? », utilisation intelligente et réfléchie du téléphone portable, rappel du cadre, élaboration du budget, gestion de l’argent pour prendre les bus, horaires des bus, trajet randonnée, préparations des menus, Pizza-péda puissance 5, animations du camp, attribution des services, exécution des services, rappel du cadre, itinéraires, frises et cartes, des talkies-walkies pour chaque cordée et les chefs, les sacs de secours et numéro, rappel du cadre, le classeur relevant les incidents et maladies, choix musical, rappel du cadre, choix des pulls, des sacs à viande, autorisation parentale, écrits et coup de téléphone à gauche, écrits et coup de téléphone à droite, rassurer les parents, s’enquérir d’un guide, amadouer les subventions et autres appels à projet, organiser et faire les courses, charger le KAMTAR (le camion), décharger la bête, pour de nouveau la nourrir, rappel du cadre, nuit banche, chants et rêveries, instants de doutes et moments magiques ( pépites : or ou charbon !), temps spi (temps dédié à une activité méditative), pour de nouveaux vœux à la dernière veillée et eux (les Pios) qui se réalisent et grandissent sous nos yeux à vue d’œil, au rappel du cadre.
Nous accompagnons des adolescents. Une période bien complexe pour eux comme pour nous.
Au delà des effets de transfert et contre-transfert, le contact avec l’ado est périlleux. Franc et maladroit, il perçoit avec finesse ce que l’on tente de dissimuler. Titille les plaies à peine refermées pours’éprouver, se questionner et exister. Il se révèle entier même lorsqu’il paraît absent, il veut être, être présent, content ou mécontent, être de l’instant. Exister toujours, se positionner pour y parvenir ! Ou lâcher l’affaire pour d’autre combat. L’ado est un chevalier du soi, forgeant son armure aux contacts du même et du différent, sautant sur les occasions pour mettre du sens, son sens et écrire sa propre histoire. Crois-moi, Lecteur, un adolescent en confiance parle énormément, incessamment, quasi tout le temps, même en dormant. Lecteur, l’ado, sous certaines conditions (dé)favorables est un sérial killer du silence. Pour eux le silence est un possible vacarme.
Nos jeunes, scouts, baignés des valeurs du scoutisme, ont grandi avec un matériel différent, où la réflexion, le respect d’autrui, la proximité avec la nature, prennent tout leur sens.
Lors de leur périple (sans chefs !) les menant du point de départ (le Port de St Pierre) vers leur
première étape, les 11 jeunes Pios se sont répartis, comme à leur habitude, en cordées. Une de trois garçons, une autre de deux filles et un garçon, et une troisième composée des 5 derniers garçons.
L’objectif de cette première journée était de rejoindre le point GPS dans la commune de l’Entre-Deux en passant par la ville de St Louis, Rivière St Louis, en prenant le bus et en marchant ensemble. Les trois groupes (fort heureusement !) sont arrivés à bon port. Nous, les chefs, dans notre Kamtar national faisant office de voiture-balai-soute, nous restions à bonne distance (des talkies-walkies) pour intervenir en cas de complication.
Le lendemain, les Pios sont repartis à pied du lieu qui nous avait accueilli pour la nuit, dans l’objectif de rallier l’Entre-Deux à la Plaine des Cafres, au point du second lieu de nuitée. Cette deuxième journée prévoyait donc une longue marche et des bus pour parvenir dans la commune de la Plaine des Cafres. Les chefs ont continué une veille à distance pour intervenir que si nécessaire. Tous sont arrivés dans les horaires prévues et sans encombre qui plus est !
Ami lecteur, ces deux jours furent un franc succès et ce à plusieurs égards :
Nos 3 cordées ont semblé vivre ces deux jours avec leurs propres aspirations, et dans un esprit de
solidarité dans le groupe et les groupes entres eux. Malgré que chaque cordée soit allée vers l’inconnu à son rythme, remplie des mêmes aspirations, elles n’ont pas arrêté de communiquer, d’informer, de dire sa progression, de plaisanter, de questionner, de sa rassurer, de partager un instant musical, de dire son sentiment, parfois sa difficulté à reprendre son chemin, seul et ensemble au truchement des talkies-walkies. Ce sentiment, cet effort de prendre soin les uns des autres, jeunes comme adultes, nous ont portés jusqu’à la fin de ce grand camp.
Les 3 cordées ont vécu différemment leur ascension du point 0 jusqu’à la Plaine des cafres (porte
d’entrée vers l’ascension du Piton des neiges).
Le premier groupe est un mélange hétéroclite de 3 garçons si différents que ceux-là au final les
rassemblent bien plus qu’ils ne les éloignent. 3 personnalités marquées du sceau de l’empathie.
Toujours volontaire et réfléchis, ils ont tous 3 à cœur de réussir ensemble et personnellement. De
bonne compagnie, leur intelligence et leur spontanéité nous invite à mieux nous réaliser. Un trio
drôle et moteur.
Le second groupe est plutôt féminin puisque composée de deux filles et d’un garçon. Cette cordée a traversé ces deux jours un peu en décalage. Elle a fait le taf, avec plaisir, préparée et donc légère. Consciente de ses difficultés, la cordée semblait trouver du souffle porté par les 3 premiers et poussée par les 5 autres formant la dernière cordée. Sur un rythme plus lent que le premier, ce second groupe s’est laissé le temps pour progresser vers l’objectif. En constante communication, ce groupe à fait le lien, a fait groupe, corps et famille. Un groupe aux individualités très marquées, aux blessures narcissiques pas encore refermées. Se jugeant sèchement, préférant dissimuler un manque de confiance en s’exposant. Alors qu’avec chacun composant ce trio, c’est une rencontre heureuse où l’on observe comment mature une pierre précieuse.
Le troisième groupe est formé de 5 grands garçons. Une bande unie et soudée de figures fortes et changeantes. Ce groupe opaque, où chacun occupe rôle et place vit dans son propre élément, son propre espace-temps. Testostérone et réflexions multiples émanent de cette fine (et parfois lourde !) équipe. Ils s’investissent à fond pour faire de l’instant un moment mémorable. Barde, poète, philosophe, comique, emporté et empoté, chacun d’eux est aussi intéressant et singulier en groupe que seul. Le groupe est vivant et mouvant, espiègle et peu discipliné, mais vif, retors, questionnant le proche comme le loin, le réel et l’abstrait. En mode décontracté des doigts de pieds, notre quintet se dirige à pas léger vers son objectif quotidien. Fanfarons, cette équipe-là a fanfaronné, comme une fanfare. Intrépides Tisseurs de réel.
Les 3 groupes sont partis avec des challenges à réaliser durant leur pérégrination.
Comment, au départ, partir avec un œuf frais et finir le trajet, d’échange en échange, de rencontre
en rencontre, avec une authentique boite en plastique (de marque internationalement connue pour sa robustesse) ? Le « Troc patate » que tout le monde connait oblige la rencontre, faire « commerce » est l’un de ses moteurs.
Partis avec pas grand-chose, au détour des chemins, on en revient grandis de rencontre et riche d’histoires et parfois un objet, apportant plus de crédit encore.
Comment rayonner en terre réunionnaise, et porter haut les couleurs scoutes ?
Loin s’en faut, il n’y a pas si longtemps encore, la marche, la déambulation, le pèlerinage, la promenade, la randonnée étaient prohibés, jugées bien trop dangereuses, l’accès était contrôlé, le vagabondage douteux réprimé. Les législations ont longtemps interdit avant d’autoriser et contrôler des flux sommes toutes nécessaires. Et oui lecteur, tu pensais que le droit de te mouvoir, de te déplacer, d’aller, t’était acquis par principe, par essence, elle est depuis toujours (et de plus en plus) aux mains des maitres.
La marche éveille les consciences et ce n’est pas ce vieux philosophe grec et « sa cour » qui se
faisaient appeler « péripatéticien » (ceux qui pense en marchant) ou les toujours plus nombreux
randonneurs, trailers olympiens qui me contrediront. L’Ile de la Réunion regorge de chemins de
randonnées, regorge de points de vue fantastiques.
Les Eclaireurs n’ont eu de cesse, chemin faisant, de faire réunionnais et rayonner notre blason et animal totémique, le Garuda, sur cette terre du marronnage.
Nous avons passés le troisième jour sur site, à la Plaine des cafres. L’objectif était de bien se reposer avant d’entamer l’ascension du Piton. Nous connaissions cet aire d’accueil pour y avoir déjà passé un week-end, en rendant service au propriétaire. Nous avions nettoyé les abords d’une immense serre à fraise. Ce n’était pas l’unique action menée pour préparer ce sommet. Les Pios ont aussi eu l’idée d’organiser une campagne d’ensachage afin de récolter de quoi mettre en budget.



Un point sac est mis en place en fin de matinée. Mutinerie.
Il se joue quelque chose. Un brin de tension. On maintient le cap en réduisant un peu la voilure. Ça passe, la bonne humeur reprend le dessus sur les frustrations, les appréhensions, les transferts qui s’opèrent, l’échéance qui arrive et un peu aussi la fatigue des deux derniers jours. Ce troisième jour sous le signe de la décontraction et la préparation, nous a permis de bénéficier du sauna et de la piscine de la chambre d’hôte à proximité ! Ressourçante surprise et récompense offerte pour leur efficace service aux proprios quelques semaines plus tôt (merci les proprios ! merci les chefs !).
Les jeunes se couchent relativement tôt, les veillées sont courtes et un peu frustrantes. L’épreuve est difficile et nous veillons tous à commencer l’ascension dans les meilleures conditions. Samedi, très tôt, un léger brouillard ondule entre les tentes qui perlent d’humidité. Des corps se meuvent et se dressent hors de leur abri. Bien enveloppé contre le froid, le petit déjeuner chaud pris rapidement, nous plions le camps lorsqu’arrivent les voitures et leurs chauffeurs (Grand merci à vous les chauffeurs) qui doivent nous conduire au début du sentier menant au gite du Piton des Neiges.
L’excitation est palpable. Le Kamtar a avalé sacs et superflus. Chacun réajuste son sac à dos.
Une ascension donc d’une journée (temps inscrit 5h30) pour arriver au gite et se lever le lendemain très tôt pour finir l’ascension vers le sommet du Piton et contempler la vue depuis le plus haut point de l’ile. Pour l’occasion et afin d’assurer un maximum la sécurité sur ce parcours plus difficile à aborder, deux autres adultes sont venus se joindre à nous. 5 adultes pour 10 jeunes (entre temps, la veille, l’un des jeunes a dû nous quitter, souffrant de sa vue et de maux de tête, ses parents sont venus le récupérer ! il nous a manqué !). Un ancien chef scout qui par solidarité et nostalgie a bien voulu assurer tout le long de ce périplemontagneux (grand merci Manu !!!) et un ancien Pio EDLN venu également soutenir la team de chefs (grand merci Maxime !!!) Et l’une des nouvelles cheftaines désireuse de ne pas manquer de partager cette étape avec la Tribu.
Je profite de la tribune cher lecteur pour porter ton attention sur le rôle primordial de nos nouvelles cheftaines. Soi-disant « en retrait », elles ont soutenu, accompagné, élaboré dans l’ombre pour que tous les camps de l’année se passent sans accros majeurs. Leurs apports féminins, leurs sensibilités, leurs connaissances et leur rigueur nous ont permis une gestion globalisante et organisée, rendant les échanges fluides. Chapeau bas ! L’énergie déployée toute l’année, avant pendant et après chaque camp, a été pour la team Pio un souffle vital indispensable ! Mille fois Merci !)
La piste est enfin devant nous. Le guide s’est présenté, a donné les consignes d’usage et nous avons entamé l’ascension.
Chacun à son rythme….Je devais fermer la marche. Mon rôle était d’accompagner ceux qui plus en difficulté pour monter prennent plus de temps. Nous restions tous joignables par talkie-walkie et la montée se passait dans une bonne énergie générale.
Les plus rapides sont arrivés au gite à l’heure inscrite (5h30).
Les autres sont arrivés au fur et à mesure. Les deux filles finirent un peu plus tard. Moi, bon dernier, je peinais à trouver un souffle régulier ! Soutenu depuis le début par notre chef de camp j’ai atteint l’objectif en début de soirée. « Chacun son sommet ! ».
Au petit matin, le refuge s’agite.
Les jeunes, les chefs (sans moi déjà pas mal fier d’être arrivé jusqu’ici) et le guide s’attaquent à la dernière partie de l’ascension. Ils réapparaissent 4 heures plus tard. Le spectacle de la vue imprenable n’était pas au rendez-vous. Le temps mauvais et une petite pluie glaciale rendaient le paysage opaque, la vue impossible.
Le froid est prégnant. Mais l’objectif est atteint.
Le Sommet gravi, au point le + haut de l’ile, du zéro au 3000 (3070 pour être exact).
Quelques photos pour immortaliser l’instant. J’imagine quelques sourires et embrassades, mais je
n’en suis pas sûr, tant, au retour, l’atmosphère était plutôt électrique. Nous plions rapidement le camp au gite pour entamer la descente vers notre 4ème nuitée. La descente fut plus rapide mais toujours soumise à une pluie et un effort constant. Nous entendions l’annonce des arrivées successives comme un regain d’énergie pour aborder la marche suivante et la suivante et la suivante.
Lorsqu’à notre tour, nous arrivons sur le site qui nous héberge pour deux nuits consécutives, nous
évoluons dans une atmosphère paisible, où la satisfaction d’avoir accompli cet objectif, cet itinéraire, ce parcours initiatique se lisait en fil rouge tout le long de la soirée. Une cheftaine scout d’une autre tribu et la responsable de l’organisation des camps se sont joins à nous pour nous accueillir, accueillir les ressentis, la fatigue, participer à l’élaboration de nos singulières histoires sur les derniers jours vécu intensément.
La soirée fut agréable. Jeux et repas chaud préparé au feu de bois, les références aux 0-3000 furent nombreuses.
Le lendemain, après un réveil progressif et un petit déjeuner consistant, nos deux invitées nous ont proposé de partager un temps spi (temps méditatif). Le cadre de verdure ne se révélait rien qu’aujourd’hui sous un beau ciel bleu. Un écrin de plantes endémiques, parfumées, médicinales, comestibles, de toutes beautés, un lien direct avec la nature en terre Ciloasienne.
Ce temps de spiritualité nous a permis de refaire corps avec Soi et en groupe. L’instant baigné demusique nous invite à écouter plus qu’à entendre.
Il est important de rester dans cette écoute après ce sommet.
« Etre à l’écoute » est la première des missions pour un éclaireur. « Ecouter l’autre »,
« s’écouter Soi », « être dans l’écoute du monde ». Ces valeurs sont mises en lumière dans ses
moments où la spiritualité « éclaireurs de la nature » vient colorer nos histoires de vies, imprégner
nos corps en créant de l’expérience sensible.
Nous avons passés le reste de la journée à faire sécher, ranger, trier, organiser, nos sacs, nos affaires, les affaires du camp, à nous préparer à regagner nos pénates respectives le lendemain. Pour cela se lever tôt afin de prendre le bus pour redescendre sur le littoral et partager un bon pique-nique avec les parents venus récupérer leur progéniture.
La veillée fut magique.
Solennelle, autour du feu, chaque Pios et son parrain est venus spontanément, renouveler ses vœux pour rester sur les sentiers scouts. Chacun avec sa vérité, son authenticité, son histoire, son vécu lointain ou à court terme est venu mettre du sens à leur engagement passé et futur. Le bonheur pour le chef d’avoir accompagné plusieurs d’entre eux sur plusieurs années dans différentes tribus et voir où ils en sont aujourd’hui dans leur réflexion, leurs entrées au monde, leur rapport à l’autre et à eux-mêmes.
L’aventure continue donc encore chez les éclaireurs de la nature.
Chacun d’entre eux reconnaissent des moments inoubliables, fort d’histoires à raconter. Marcher nous rapproche dans nos émotions, dans nos réflexions, dans nos aspirations. Marcher nous fait nous sentir moins seul. Nous n’étions pas si seul finalement. La force du groupe régional, les individus qui la composent et qui se donnent à fond pour que l’accueil des jeunes (du plus petit au plus grand) se déroule dans les meilleures conditions avec un programme assez enthousiasmant pour créer un univers où de belles valeurs peuvent continuer de s’épanouir dans les champs mentaux de nos bambins. Le support bienveillant, rassurant et disponible du « National ». Le soutien, la participation et la confiance des parents. L’implication des jeunes. Le support charme et choc des Nouvelles cheftaines, à ne pas prendre à la légère. L’immense respect pour le chef, meneur stratosphérique, qui a pris à bras le corps, bras tendu et à cœur rieur sa mission difficile et rendu tout cela possible : L’Eclaireur des éclaireurs.
Un mot…MERCI.
Il n’empêche que sans lui, sans son idée saugrenue de me faire « chef scout », je n’aurais pas eu cette opportunité de rencontres et de questionnements me rendant, au final, bien vivant, existant (un peu éclairant) et dans l’engagement de rendre un « résumé » de ce sommet. Et me voilà bien embêté ! Le sujet du sommet qui ne dura que quelques jours (7 pour être précis !)
est bien vaste. Si bien que votre serviteur ne sait pas par quelles portes entrer ? Par quels bouts
commencer? par quels biais ouvrir le champ de la narration ? Car c’est avant tout une narration…
Ecris par un chef scout du groupe local de La Réunion
